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  • : L'Oeil sur la Toile
  • : Un regard analytique sur le cinéma
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" Qu'il  s'agisse de penser le devenir ou de l'exprimer, ou même de le percevoir, nous ne faisons guère autre chose qu'actionner une espèce de cinématographe intérieur. Le mécanisme de notre connaissance usuelle est de nature cinématographique." 

                             
                                   H. Bergson, l'Evolution créatrice.



                                                                                                                                                         

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Bonjour à tous !


 

Bienvenue à tous les amoureux du 7ème art...

 

Ce blog se propose de porter un regard analytique sur le cinéma d’aujourd’hui et d’hier. Un coup d'œil également sur le parcours des dernières sorties Ciné et DVD. Ici, on décortique le film, on donne son avis, on parle de nos coups de cœur, etc.  N'hésitez pas à laisser vos commentaires.

 

Bonne lecture...

 

 



29 juin 2020 1 29 /06 /juin /2020 21:53
SKIN

Skin (court métrage réalisé par Guy Nattiv et sorti en 2018) 🙂  https://www.youtube.com/watch?v=DkCVrWC0ZP4https://www.youtube.com/watch?v=DkCVrWC0ZP4
BOOUUMMMM!!! JONATHAN TUCKER est encore trop fort ! (Kingdom !!!)
En 2020, Guy Nattiv en fera un long de très bonne facture : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=263128.html

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28 janvier 2020 2 28 /01 /janvier /2020 13:33
LE GANGSTER, LE FLIC & L'ASSASSIN

LE GANGSTER, LE FLIC & L'ASSASSIN

Quand le réalisateur sud-coréen Lee Won-Tae reviste Sergio Léone, cela donne un superbe long métrage, échevelé et jubilatoire. A voir!

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27 mai 2018 7 27 /05 /mai /2018 23:28

Même thème, deux caméras, Deux cinéastes, deux approches, mais une claque cinématographique quasi égale de part et d'autre. A NE PAS MANQUER : The Florida Project (!!!) de Sean Baker et La Tête Haute, d'Emmanuelle Bercot. BOOOUUUMMM !!!

Regard socio-cinématographique sur la difficulté d'être un enfant/un parent
Regard socio-cinématographique sur la difficulté d'être un enfant/un parent
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12 novembre 2014 3 12 /11 /novembre /2014 23:11

Film-La-Haine.jpg

Fiche technique :

 

  • Titre : La Haine
  • Réalisation : Mathieu Kassovitz
  • Scénario : Mathieu Kassovitz et Saïd Taghmaoui
  • Interprétation : Vincent Cassel, Hubert Koundé et Saïd Taghmaoui
  • Directeur de la photographie : Pierre Aïm
  • Film français
  • Format : Noir et blanc
  • Lieu du tournage : Chanteloup-les-Vignes, Cité de la Noé
  • Genre : Drame
  • Durée : 95 minutes
  • Date de sortie en France : 31 mai 1995

 

 

« Le cinéma ne convoque pas un monde-image devant le regard d’un sujet-spectateur. Le propre du cinéma est au contraire de produire des images qui sont irréductibles au modèle d’une perception subjective. »

                                                                                                                                G.Deleuze, Cinéma 1 – L’image-mouvement

 

En 1995, je suis lycéen et Kassovitz sort La Haine. Pour tout un tas de jeunes de ma génération, c’est une vraie bombe atomique qui explose dans le petit univers cinématographique français. La banlieue ; la cité et ses immeubles ; le hip-hop et le macadam ; le verlan et les heures qu’on peut passer sur un banc ; les espoirs enfumés et les vaches égarées ; à ça vous ajoutez le bruit et l’odeur, tout y est, condensé en une seule journée. La Haine, un chef-d’œuvre qui n’a pas vieilli, un film culte dont on connait par cœur les répliques et à propos duquel tout a quasiment été dit, notamment sur le plan socio-culturel.

Depuis La Haine, jamais, à mon humble avis, aucune œuvre de Kassovitz n’est parvenue à atteindre un tel degré de spontanéité et de virtuosité (finalement, même L’Ordre et la Morale m’a relativement déçu.). A cette époque, vous colliez une caméra sur l’épaule de Kassovitz et il en faisait un usage transcendantal, bien supérieur à ce que pouvait livrer le commun des réalisateurs hexagonaux. La preuve en est ici avec cette séquence magistrale et paradigmatique de cinéma (1 mn 30 sec) qui, quelques dix-sept ans plus tard, ne cesse de m’impressionner : Cut Killer, dans son propre rôle, ouvre la fenêtre et balance le son (« Nique la police »). Ce faisant, c’est toute une démonstration de ce que le cinéma peut avoir de magiquement perceptif à laquelle on assiste, un cheminement sans point de vue personnifié sinon celui d’une « perception pure ». Suivons l’itinéraire de la musique et la voix d’Edith Piaf:

Percevoir, c’est avoir un point de vue. Merleau-Ponty disait du cinéma qu'il est « l'art philosophique » par excellence, car il permet de saisir immédiatement ce que signifie « être au monde ». Non pas simplement être dans le monde comme un objet inanimé, ni au-dessus du monde comme un dieu, mais au monde comme un corps-propre. Être au monde, c'est toujours être pris dans une situation perceptive qui définit un certain point de vue. « Il (le film) nous offre cette manière spéciale d’être au monde » (Sens et non Sens. Voir à ce propos l’article sur ce blog: CINEMA ET PHENOMENOLOGIE: QUEL EST LE SENS DU FILM?). Pourtant, cette séquence de La Haine semble nous donner l’occasion d’approfondir cette idée en montrant que la caméra ne correspond pas toujours à un œil, ni encore moins à une conscience. C’est peut-être le point de vue d’un sujet, mais totalement virtuel, le point de vue de quelqu’un mais sans incarnation ni fond réflexif, l’angle d’un regard qui serait « déjà dans les choses ». On peut ici se référer à la pensée de G. Deleuze qui évoquait relativement aux potentialités du cinéma une libération de la perception, plus précisément la possibilité d’un « univers d’images-mouvement a-centré, à l’intérieur duquel surgissent certes des centres de perception subjective, mais qui n’ont aucun privilège, qui ne sont que des mouvements singuliers parmi les mouvements du monde ».

Ici, Kassovitz réussit le tour de force en une minute et trente secondes de nous offrir une perception plus fluide, plus libre, libérée des contraintes du corps et des lois de la gravité, plus souple et plus rapide, ou parfois plus lente, sans haut ni bas, sans droite ou gauche. Une perception libérée de tout sujet. En un mot, le point de vue de personne, ou le point de vue de tout le monde. Le point de vue de la musique qui flotte, qui vole, qui tourne, qui oscille et s’éloigne. Kassovitz nous propose alors d’être un son, un « on » général qui s’échappe des enceintes par la fenêtre et dont la fuite par-dessus les toits d’immeubles nous implique tout entiers. Nous percevons alors le point de vue d’un « bruit qui pense », d’une ondulation évanescente, d’un pur scratch de sa mère ; voilà la fluidité maximale rendue possible par la seule thaumaturgie des techniques cinématographiques et, pour le coup, du génie de Kassovitz.

Grâce au 7ème art d’une manière générale et plus particulièrement ici, ce qui explose ou implose, c’est avant tout l’ancrage perceptif du sujet. Cette séquence se révèle en être le parfait témoin. Il apparaît donc que le cinéma est en mesure de détacher la perception du corps-propre, où Merleau-Ponty risquait plus ou moins de l’enfermer, pour explorer ce qu’Henry Bergson nommait la « perception pure », c'est-à-dire la perception libérée de tout sujet, le monde libéré de l’homme, la vue sans l’œil. Plus encore ici, ce qui nous est donné à voir, c’est un parcours d’images-son qui rejoint la perception de la matière elle-même, jusqu’à finir par se confondre pleinement avec elle. Etre à la fois la musique et le souffle d’air qui la transporte sur son dos, ça claque. Le cinéma, parfois, nous offre ce type de cadeau. D’ailleurs, tout à la fin de la séquence proposée, quand Saïd et Vinz lèvent la tête vers le ciel, en cherchant la musique, c’est nous-mêmes qu’ils recherchent. Et en derniers ressorts, lorsque Vinz dit à Saïd : « Ça déchire trop. Il tue. Il tue trop sa mère », dans la forme c’est évidemment du mix de Cut Killer dont il parle, mais dans le fond, c’est aussi à la séquence perceptive de Kassovitz elle-même à laquelle il fait référence.

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23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 08:56

 

Adieu Georges....

MERCI POUR TOUS CES MOMENTS ATEMPORELS !!!

 

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 22:50

 

 

Deleuze et le cinémaGilles Deleuze a toujours recouru aux images, et particulièrement à celles du cinéma, pour expliciter sa pensée et promouvoir une nouvelle pratique de la philosophie. En 1983 et 1985, par réaction contre les approches en termes de texte filmique propres aux penseurs des années 1970, il publie deux ouvrages fondamentaux, devenus depuis des classiques Image-mouvementCinéma 1 et Image-tempsCinéma 2. Dans ce dernier ouvrage, Deleuze affirme que le cinéma « est une nouvelle pratique des images et des signes, dont la philosophie doit faire la théorie comme pratique conceptuelle ».  Pour lui, le cinéma est avant tout un « topos » de la pensée, mais il ne lui appartient pas à lui, intrinsèquement, de construire ses propres concepts, quand bien même Deleuze estime n’avoir aucune leçon à donner aux cinéastes.

 

La philosophie de Deleuze consiste ainsi à classer les différentes formes filmiques dérivées principalement de la pensée du mouvement de Bergson. Elle reprend donc l’articulation entre les trois niveaux bergsoniens : les ensembles et leurs parties, le Tout, le mouvement qui se décompose d’après les éléments entre lesquels il joue dans un ensemble et qui se recompose comme expression du changement qualitatif du Tout dans la durée.

Trois types d’images sont ainsi isolées : « l’image-instantanée » (c'est-à-dire l’instant quelconque de la prise de vue) ; « l’image-mouvement » (qui est comme « la coupe mobile de la durée » donnée immédiatement par le cinéma) ; et « l’image-temps » (qui est une image de la durée elle-même). Le passage du cinéma classique (Hawks, Kurosawa, Hitchcock,...) au cinéma moderne (Resnais, Godard, Antonioni,…) se comprend comme la crise de « l’image-mouvement » dans sa composante d’ « image-action », et  l’émergence de l’ « image-temps » dans son rôle fondateur de cristallisation de l’image.

Afin de mieux appréhender cette présentation aussi obscure que réductrice, ainsi que le personnage vraiment passionnant, je vous propose de prendre des cours de « philosophie-cinéma » avec le maître lui-même, cours magistraux donnés en 1981 structurés ici en huit séquences :

 

Séance 1:

 

Séance 2:

 

Séance 3:

 

Séance 4:

 

Séance 5:

 

Séance 6:

 

Séance 7:

 

Séance 8:

Deleuze N&B
 
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16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 10:46

 

 

LEGO-vintage.jpgC’est au danois Ole Kirk Christiansen, qui possèdait une charpenterie dans les années 30, que l’on doit les LEGO. Il entreprit à peu près à cette époque de miniaturiser les objets qu’il construisait afin de baisser ses coûts de production. Il commença  alors à fabriquer ses premiers jouets en bois. En 1934, son entreprise adopta le nom de "LEGO", contraction de "leg godt", qui signifie "joue bien". 
En 1947, l'entreprise opta  pour le plastique, et deux ans plus tard, elle développa des "briques à assemblage automatique", les fameuses briques à plots, basées sur une invention du Britannique Hilary Harry Fisher Page, (dont LEGO rachète les droits – 1949 ; à noter que Page, le pauvre homme, se suicidera en 1957).
Les jouets en plastique mirent du temps avant de devenir populaires, mais le succès fut finalement au rendez-vous dans les années 60, et la marque LEGO devint connue dans le monde entier jusqu'à devenir, en 2011, le quatrième fabricant de jouets mondial. J’y jouais allégrement dans les années 70-80, en récupérant parfois certaines pièces que possédaient mes parents. Aujourd’hui, à l’heure de la civilisation technologique devenue toute puissante, mes enfants et leurs petits copains et copines y jouent toujours, comme quoi ce jouet a su traverser les âges sans trop se rider. La diversité qu'il propose - LEGO System, LEGO Technic, etc. ainsi que les franchises acquises y étant pour beaucoup. (Comparativement, le jeu de construction MECCANO a peiné et peine encore à se renouveler et à perdurer sur le plan de l'engouement et de la notoriété auprès des enfants et pré-ados). Pour vous donner une idée, chaque seconde, sept boîtes de LEGO sont vendues dans le monde tandis que, depuis leur apparition en 1949, 400 milliards de briques LEGO ont été produites.

Si l’on connaît les accointances étroites qu’entretiennent depuis peu les LEGO avec l’univers du jeu-vidéo (Lego Indiana Jones : La Trilogie Originale ; Lego Le Seigneur des Anneaux ; Lego Pirates des Caraïbes ; Lego Star Wars ; Lego : Harry Potter et la Chambre des Secrets ; etc.), lesquelles cartonnent pour les 7 à 77 ans, on remarquera que tous ces vidéo-games sont directement tirés d'œuvres populaires du 7ème art. L’occasion ici de souligner, à l’appui de cette courte animation (03mn 20 sec) d’Harry Bosser, que le cinéma et le jeu de LEGO peuvent former un couple très jouissif et attractif. Pour info, Harry Bossert est un jeune artiste, un peu geek sur les bords, qui aime tout autant le cinéma et les LEGO. Pour rendre hommage à ses deux passions, il a réalisé dix scènes cultes du cinéma anglais en LEGO que je vous propose de découvrir. D’Indiana Jones à Sept ans de réflexion en passant par Singin' in the Rain, le cinéphile et le p’tit enfant qui sommeillent en nous trouveront-là de quoi se régaler :

 

 

 

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 18:50

 

 

 

« Il n'est pas plus naturel ou pas moins conventionnel de crier dans la colère ou d'embrasser dans l'amour que d'appeler « table » une table ».

                                                                                            Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception.

Levres-rouges-sur-un-fond-noir
« Un baiser fait moins de bruit qu’un canon, mais l’écho en dure plus longtemps ».

                                                                                                                                  Holmes Oliver Wendell

 

Chercher à définir l’âge du premier baiser humain est une entreprise qui renvoie sans doute aux époques primitives, lorsque la maman léchait et par « glissements » si je puis dire, embrassait sa progéniture, (après la période de l’allaitement de l’enfant, la mère mâchait la nourriture pour « régurgiter » la bouillie directement dans la bouche du nourrisson, en collant réciproquement leurs lèvres l’une contre l’autre); aux temps obscurs où la « position du missionnaire » venait répondre aux 1ers besoins subjectifs et purement humains de mirer pendant le coït les yeux de l’autre, qui constituent le miroir de son âme à en croire Hegel ; à moins qu’il ne s’agissait alors plus prosaïquement et pragmatiquement de lécher le visage d’autrui pour satisfaire ses besoins en sel. Allez savoir… En revanche, l’histoire du baiser dans le septième art est beaucoup plus facile à dater et commence tout juste un an après l'invention du cinématographe. En 1896, "The Kiss", de William Heise, montre un couple victorien, May Irwin et John C. Rice, s'embrassant (sans la langue, of course) pendant près de 20 secondes, en noir et blanc. Jugé pornographique, il a provoqué la première demande de censure au cinéma ! Je n’ai aucune peine à le croire tant cette séquence remue de trivialité quasi-bestiale en nous. Eloignez les enfants:


 Avec un sujet qui s'y prête comme un gant, le "Don Juan" d'Alan Crosland (1926) se montre à la hauteur de la réputation de sérial séducteur du mythe: on y comptabilise, accrochez-vous, pas moins de 127 baisers échangés entre John Barrymore, Mary Astor et Estelle Taylor. C’est peut-être là qu’est née l’expression : « rester pendu aux lèvres de… ». Toujours est-il que ce sont ces quelques gouttes de salive qui firent déborder l’auguste vase de la censure. Dès 1927, le code Hays est mis en place afin de préserver la bonne  et puritaine morale au cinéma. Une liste de tabous (entre autres la nudité, les baisers sensuels, l’adultère explicite, l’homosexualité, la prostitution, la perversion, etc.) est énumérée comme étant à proscrire de toute réalisation cinématographique. Castration et ménopause réunies.

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"You're In The Army Now" (1941), la comédie de Lewis Seiler passe miraculeusement entre les mailles du filet Hays et vaut le détour pour son baiser le plus long de l'histoire : 03 mn 05 sec chrono en main, entre Régis Toomey et Jane Wyman (Mme Reagan, pour les intimes, future femme de président quand même !). On achève bien les chevaux. Alfred Hitchcock himself procède au détournement de la censure avec son film "Les Enchaïnés", tourné en 1946. Ingrid Bergman et Cary Grant commencent par s'embrasser sur le balcon et traversent tout l'appartement, ne séparant leurs lèvres que toutes les trois secondes – soit la durée réglementaire du baiser au cinéma à cette époque – pour dire leur texte. La séquence dure trois minutes quand même. Hitchcock parvient à déjouer le chronomètre et les membres du comité Hays se voient obligés de remettre le compteur à zéro à chaque séparation de lèvres... Hihihihihihihihi !!!

Baiser-Les-Enchaines.jpg

Dans "Tant Qu'il Y Aura Des Hommes" (1953), Fred Zinnemann filme la galoche « interdite » et va même jusqu'à la magnifier. Burt Lancaster et Deborah Kerr sont des amants adultères qui coulent de partout, qui s'embrassent en se roulant sur le sable d'Oahu Beach, leurs corps dénudés battus par les vagues. Une scène culte ! En quelques secondes, de nombreuses pages du code Hayes sont retournées sur l’oreiller et déchirées recto-verso en toute conscience. En 1968, en pleine libération sexuelle – ce n’était bien-sûr plus la même limonade – Norman Jewison réalise "L'Affaire Thomas Crown" avec pour objectif de filmer le baiser le plus long de l'histoire du cinéma. Steve McQueen et Faye Dunaway disputent une longue partie d'échecs, filmée comme une lente montée du désir qui se termine par un baiser sulfureux de 70 secondes à 360°. Oh, oh my love. Oh my darling. I've hungered for your touch. A long and lonely time. C'est raté pour le record, mais la scène devient mythique. Le réalisateur passe trois jours entiers à faire rejouer la scène à ses comédiens. Un véritable exercice de style qui nécessite sans doute beaucoup d’endurance et un coup de langue de pro pour éviter l'incident buccal, l’asphyxie, la mauvaise haleine, la crampe de la mâchoire, les aphtes, les gerçures, le décollement de l’email dentaire, la rupture du frein de la langue, etc. Où comment se mettre dans la peau du personnage, en commençant par sa bouche. 

Baiser-Tant-qu-il-y-aura-des-hommes.jpg


Tourner une scène de baiser n'était donc pas aussi banalisé et standardisé qu'aujourd'hui. Il faut avoir la tête à l’envers suspendu à des fils et porter un foutu costume rouge pour que le baiser retienne l’attention de nos jours. Reconnaissons-le, la cinégénie du French Kiss était incontournable dans l’histoire du 7ème art et il semble possible de voir, ou non, dans l’apparition du baiser avec la langue au cinéma la grand-mère sympathique et fleur-bleue de la pornographie,  où l’intérieur et l’extérieur des corps sont donnés à voir de la même manière. N’est-ce pas là le fantasme ultime du spectateur devant le baiser sur la toile ? Pour revenir à la genèse du baiser – O tempora ! O mores ! – si de nos jours « savoir embrasser » fait partie du bagage technique que l’on enseigne à toute actrice en herbe dans les écoles d’arts dramatiques, en revanche, pour celles qui initièrent cette douce pratique à l’écran, plus que pour les acteurs, jouer de telles scènes risquait de ternir leur réputation. Certaines s’y sont brûlées les ailes. Il ne s'agissait pourtant que de s'embrasser. Alors, imaginons la difficulté de filmer un couple en train de faire l'amour... On soulignera qu’à peu près à cette époque, le « carré blanc » faisait son apparition à la TV (1961). Brigitte Lahaie avait six ans et Clara Morgane n’était même pas un projet testiculaire.

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 19:36

 

En complément de l’article précédent consacré à la scène du mix de Cut Killer située à 38’40’’ du début du film La Haine ( LA HAINE, de M. Kassovitz – Phénoménologie du point de vue de la musique ), voici la retranscription de l’analyse de cette séquence par Frédéric Bas, enseignant et critique de cinéma. Cette analyse est un extrait du cours de cinéma du Forum des images donné en 2009 à l’Institut National d’Histoire de l’Art (Paris). On est d’accord ou pas – personnellement je n’adhère pas à l’intégralité de la critique – toutefois sur quelques points, c’est très intéressant. Je vous laisse juger :

cut-et-la-haine.jpg« Techniquement, ce plan est intéressant. Ici, pas d’esthétique très hachée du clip. C’est l’un des plans les plus virtuoses du film. On se demande bien comment il a fait. Bon, il (ndrl : M. Kassovitz) a mis beaucoup de budget de son film dedans. Et il a beaucoup expliqué qu’il a mis tout le paquet de l’argent pour la « cité » et qu’il n’y avait presque plus rien pour « Paris ». C’était un choix au bout d’un moment. Chaque jour de tournage de cette scène, qui est réalisée grâce à un petit hélicoptère belge, en plus avec un re-travail pour la première fois sur palette graphique. Kassovitz était fou parce qu’on voyait l’ombre de l’hélicoptère sur la devanture, donc, ils ont nettoyé les images une par une, pixel par pixel, et à l’époque cela coûtait très cher, ce n’était pas comme aujourd’hui. Donc, il y a un plan technique et en plus Kassovitz n’était pas content du tout du plan parce que, normalement, l’hélicoptère devait arriver au-dessus des deux acteurs et les filmer en hauteur. Kassovitz dit qu’il est énervé quand les gens viennent lui dire que c’est une scène formidable. Pour lui, c’est une séquence ratée, même si elle est formidable quand même.

Alors ce qui est intéressant dans l’usage du son dans cette scène, c’est qu’il ne fait jamais cette facilité de mettre de la musique qu’on appelle extra-diégétique, c'est-à-dire de la musique que les personnages n’entendent pas. Et là, dans la scène c’est vrai, les personnages entendent la musique, c’est quelque chose d’extrêmement important dans la scène. La musique sort de la fenêtre et après il n’y a pas que cette musique, si on écoute bien il y a plein d’autres choses. On est dans une esthétique sonore très riche avec plein de petits sons, plein de petites choses. Puis évidemment, dans la musique utilisée, le mix, c’est un mix de trois titres : il y en a un, pas besoin de préciser, il s’agit d’Edith Piaf, « Je ne regrette rien », qu’il met comme un clin d’œil, je ne regrette rien c'est à dire on a fait des conneries mais on ne regrette rien. Je précise bien que c’est dans ce sens-là. Et puis sur la vie, sur la cité, on entend dans les médias que c’est pourri, mais on ne regrette rien, c’est notre vie et on l’aime. Je crois que c’est quelque chose qui est, du point de vue du message ou de la morale du film, c’est quelque chose de très important. Cette idée que la cité est le Bon-Dieu. Et puis, les deux autres morceaux, et bien on a entendu le scratch, c’est « Nique la police » de NTM. C’est une manière de marquer le territoire avec un langage – aujourd’hui on a besoin de sociologues pour nous expliquer ce que c’est que ce langage et qu’on peut sortir de l’idée : c’est bien, c’est pas bien. Essayons de comprendre ce que cela veut dire et qu’est-ce que c’est, et puis simplement récolter déjà. Et un troisième morceau du groupe Assassin (ndrl : « Justice Nik sa mère ». En outre, l’analyste oublie de mentionner un quatrième morceau présent dans le mix : « Sound of the police », de Krs One). »

la-haine-said

Pour conclure, d’une manière générale, je voudrais souligner que les diverses réflexions et critiques de spécialistes qui ont été faites autour de l'ensemble du film se méprennent, à mon humble avis, sur les prémisses de base de l’analyse : Kassovitz n’a pas réalisé a proprement parler un film de banlieue(s) mais un film de cinéma. Sur ce point en particulier, j'irai même jusqu'à dire qu'il s'agit encore aujourd'hui de sa meilleure oeuvre.

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 17:00

 

 

                              1 – VOL AU-DESSUS D’UN NID DE COUCOU, de Miloš Forman (Basketball)


 

vol-au-dessus-d-un-nid-de-coucou.jpg

 

 

Fiche technique:


  • Titre : Vol au-dessus d'un nid de coucou
  • Titre original : One Flew Over the Cuckoo's Nest
  • Réalisation : Miloš Forman
  • Interprètes : Jack Nicholson, Louise Fletcher, Will Sampson, Danny DeVito 
  • Scénario : Bo Goldman, Lawrence Hauben d'après le roman de Ken Kesey édité en 1962.
  • Production : Saul Zaentz, Michael Douglas
  • Musique : Jack Nitzsche, Ed Bogas
  • Photographie : Haskell Wexler
  • Genre : drame psychologique
  • Durée : 133 minutes
  • Dates de sortie : 19 novembre 1975 (première mondiale à New York)
  •   France: 1er mars 1976

 

 

Pas facile de trancher pour la place de numéro un de mes scènes préférées de sport au cinéma tant la compétition est serrée... Toutefois, je me fends tellement la poire en regardant cette scène qu'elle a gagné pour moi le droit de monter sur la plus haute marche du podium. Pour vous offrir ces 2mn et 30 sec de pur régal de cinéma, votre serviteur s’est donné bien du mal (à convertir et séquencer son DVD perso) mais le résultat le mérite mille fois tant ce passage est pour moi cultissime. Un authentique cinq contre cinq de malades Pensez donc, Jack Nicholson qui parvient à expliquer au grand chef indien comment on joue au basketball ! C’est parti pour un véritable match d'anthologie ! Tout respire le génie cinématographique dans cette séquence que l’on peut revoir à l’envie:         

 

 

 

                                                              2 – THE BIG LEBOWSKI, de Ethan et Joel Coen (Bowling)

 

 

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Fiche technique :


  • Titre original : The Big Lebowski
  • Réalisation : Joel et Ethan Coen
  • Interprètes : Jeff Bridges, John Goodman, John Torturro, Steve Buscemi, Philip Seymour Hoffman
  • Scénario : Joel et Ethan Coen
  • Production : Ethan Coen
  • Musique :  Carter Burwell
  • Photographie : Roger Deakins
  • Montage : Tricia Cooke, Joel et Ethan Coen
  • Costumes : Mary Zophres  
  • Durée : 117 minutes
  • Dates de sortie en France : 22 avril 1998

 

"I told that kraut a fucking thousand times I don’t roll on shabbas ! " (Walter)

Bowlingstiquement parlant, le strike de Jesus atteste de son haut niveau technique et s'octroie la médaille d'argent. A l'instar des frères réalisateurs derrière leur caméra, c'est du grand art. Virtuose à tous les égards :

 

 

[BONUS]

Musique des Gypsy Kings, combi moulante mauve, Jesus (John Torturro) s’astique la boule à l’ancienne. Après 1232 visionnages, je ne m’en suis toujours pas lassé…

 

 

 

                                                  3 – COUP DE TETE, de Jean-Jacques Annaud (Football)


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Fiche technique: 

 

  • Titre : Coup de tête
  • Réalisation : Jean-Jacques Annaud
  • Scénario et dialogues : Francis Veber
  • Interprètes : Patrick Dewaere, France Dougnac, Jean Bouise, Michel Aumont
  • Directeur de la photographie : Claude Agostini
  • Musique : Pierre Bachelet
  • Durée : 92 minutes
  • Date de Sortie en France : 1979

 

" La victoire au bout du pied, et la gloire au fond des filets !

L'ennemi désemparé, nous vaincrons, nous serons les premiers !

Allez Trincamp, Trincamp, but, but, but !

Allez Trincamp, Trincamp, but, but, but !"

 

Paroles et musique : Pierre Bachelet

 

Bien des années avant le coup de boule de Zidane, tout l’univers du foot amateur (et professionnel, puisque ces deux spheres n’en font plus qu’une en France depuis la coupe du monde 2010) résumé dans un chef d’œuvre d’humour porté par un Patrick Dewaere de folie et de gala.

 

"On ne marque pas avec ses pieds mais avec ses couilles !"

 

Pour la petite histoire, L'équipe de Trincamp et son adversaire l'USTT étaient en réalité, sauf pour les joueurs Perrin et Berthier, les vrais joueurs de l'AJ Auxerre (Trincamp) et du Troyes AC (l'USTT), les scènes du match ayant été tournées au stade L'abbé-Deschamps à la mi-temps du derby Auxerre-Troyes (0-0).

 

François Perrin : "Moi, moi je lève mon verre à la plus formidable bande de salopards que j'ai jamais rencontré ! Je lève mon verre au tas d'ordures qui m'entoure. Et y a de quoi remplir une sacrée poubelle..."

 

 

 

                                                             


                                                              4 - RAGING BULL, de Martin Scorsese (Boxe)


 

Affiche-Raging-bull.jpg

 

 

 

Fiche technique :

  • Titre original : Raging Bull
  • Réalisation : Martin Scorsese
  • Interprètes : Robert De Niro, Joe Pesci, Cathy Moriarty, Franck Vincent, etc.
  • Scénario : Paul Schrader et Mardik Martin
  • Directeur de la photo : Michael Chapman
  • Musique : Robbie Robertson
  • Montage : Thelma Schoonmaker
  • Date de sortie en France : 25 mars 1981
  • Film américain
  • Genre : drame
  • Durée : 129 minutes

 

 

Nous aurions pu nous référer à La Dernière chance de John Huston, à Nous avons gagné ce soir de Robert Wiise, au premier Rocky de John G. Avildsen, à Snake Eyes de Brian De Palma, à Le Champion de Mark Robson, etc. mais finalement, pour montrer au mieux ce que représente la boxe, rien ne vaut la rencontre du 7em art scorsésien avec le noble art. Pour éviter toute forme de répétition, je renvoie mon cher lecteur à l'article rédigé sur ce blog : RAGING BULL , de M. Scorsese – Le Cinéma en pleine tronche

 

 

 

 

 

                                               5 - LA LEGENDE DU GRAND JUDO, de Akira Kurosawa (Judo)

 


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Fiche technique :

 

  • Titre : La Légende du grand judo
  • Réalisation : Akira Kurosawa
  • Scénario : Akira Kurosawa, d'après le roman de Tsuneo Tomita
  • Interprètes :
  • Société de production : Toho
  • Musique : Seiichi Suzuki
  • Photographie : Akira Mimura
  • Durée : 80 minutes
  • Date de sortie : 25 mars 1943 (Japon)

 

 

En 1882, le jeune Sanshiro Sugata veut apprendre l'art ancestral du Ju-Jutsu, il rencontre Jigoro Kano (Shogoro Yano dans le film) et découvre le Judo. Rapidement, le jeune homme excelle.  Toutefois, la rivalité avec les autres  écoles de Ju-jitsu sera impitoyable…

 

Film culte s’il en est pour tous les amoureux de cinéma japonais, La Légende du Grand Judo du maître Kurosawa n’inaugure rien de moins que le ralenti dans les scènes de combat. En outre, historiquement, c’est toute la genèse du Judo prise dans la transition du féodalisme à la modernité qui nous est contée. Pour plus de détails, rendez-vous sur ce blog pour l'article consacré au film :  LA LÉGENDE DU GRAND JUDO, de A. Kurosawa - Un regard analytique sur la naissance du Judo

 

 


 
 

 

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